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Capitales Médias: un repreneur aux reins solides - TVA Nouvelles

L’acheteur qui voudra acquérir le Groupe Capitales Médias (GCM) devra démontrer sa solidité financière, a prévenu hier le comptable qui sera chargé de la vente aux enchères des actifs de l’entreprise.

La Cour supérieure doit nommer aujourd’hui Christian Bourque, de PwC, comme syndic dans le dossier.

M. Bourque s’attend à ce qu’il y ait « beaucoup d’intérêt » de la part d’entreprises et d’investisseurs pour reprendre GCM.

« Mais une fois qu’il y a un groupe qui est intéressé, il va falloir qu’il passe au travers de la vérification diligente. Il va falloir qu’il démontre qu’il a la capacité financière d’acheter ça puis de l’opérer aussi », a expliqué M. Bourque, hier.

Québecor, propriétaire du Journal, a proposé une « opération de sauvetage » pour GCM avant que l’entreprise ne se place à l’abri de ses créanciers, lundi. Cette approche a toutefois été rejetée.

Québecor ne sait pas encore si elle prendra part au processus qui sera supervisé par PwC.

Au terme des enchères, qui se mettront en branle après la fête du Travail, GCM pourrait être vendu en totalité à un seul acheteur ou en plusieurs blocs à différents repreneurs.

« C’est sûr qu’actuellement, c’est dans une seule entité corporative, donc d’un point de vue transactionnel, ça serait plus simple si ça se faisait dans le cadre d’une seule transaction, estime M. Bourque. Mais séparer des actifs d’un groupe pour les vendre de façon distincte, c’est aussi quelque chose de possible parce que chaque journal a sa salle de rédaction et son organisation locale. »

Ce syndic d’expérience confirme que le gouvernement du Québec, à titre de créancier prioritaire de GCM, aura un poids important dans le choix du ou des repreneurs des six quotidiens.

« C’est sûr qu’on a un créancier garanti qui a prêté 10 millions $ (Investissement Québec) et qui va rajouter 5 millions $ dans le cadre du financement intérimaire. Investissement Québec, à titre de créancier garanti de premier rang, va donc avoir son mot à dire. C’est une société d’État qui a à cœur son intérêt financier, mais aussi l’intérêt public général. »

Christian Bourque prévoit que la restructuration coûtera « quelques centaines de milliers de dollars » en frais professionnels (comptables, avocats et autres), ce qui est la norme pour une procédure menée en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité. Il en coûterait plus cher sous la loi sur les arrangements avec les créanciers (LACC).

La loi sur la faillite donne six mois à une entreprise et à ses créanciers pour s’entendre sur un plan de réorganisation. S’il fallait plus de temps, le dossier pourrait « migrer » vers la LACC.

Originaire de Lac-Mégantic, M. Bourque travaillera de pair avec un autre natif de la ville de l’Estrie : Stéphane Lavallée, un ancien cadre de La Presse et du journal Les Affaires, qui occupera le poste de président exécutif de GCM.

 

 

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