Photo: courtoisie.
BRP a dévoilé des résultats meilleurs que prévu au quatrième trimestre et la société s’attend à une hausse du bénéfice par action durant l’exercice 2019 (termine le 31 janvier 2019). Voici cinq points à retenir sur la conférence téléphonique avec les analystes.
1. Sur les dépenses d’investissements record
Les dépenses d’investissements de BRP monteront à un record en 2019 afin d’accroître la capacité de production de la société, et ainsi répondre à la vigoureuse demande. La direction prévoit des investissements d’entre 315 et 330 M$ en 2019.
«Nous le faisons pour les bonnes raisons, affirme Sébastien Martel, chef des finances, en conférence téléphonique avec les analystes. Nous avons un bon retour sur ces investissements. Je ne crois pas que les dépenses seront au même niveau en 2020. À l’avenir, une fourchette d’entre 250 ou 275 M$ sera plus indiquée.»
2. Sur les inventaires et la demande
La gestion des stocks se déroule relativement bien, assure M. Martel, qui répond à une question de Steve Arthur, de RBC Marchés des capitaux. Le chef des finances reconnaît que la production est plus serrée dans une usine du Mexique et que les détaillants voudraient obtenir certains véhicules utilitaires plus tôt. «Nous avons des contraintes qui font en sorte que certains modèles arrivent un mois ou un mois et demi plus tard que ce que souhaiteraient les commerçants», admet-il.
Pour les modèles Spyder, les inventaires sont en baisse et M. Martel juge que BRP est dans une «bonne posture ». Idem pour les motoneiges, où l’on a également augmenté les parts de marchés. Il ajoute que la demande est forte pour les véhicules nautiques en début de saison et que la tendance est bonne dans les marchés de l’hémisphère sud, où les saisons sont inversées.
3. Sur les prix de l’acier
L’appréciation des prix de l’acier depuis quelques mois n’inquiète pas trop la direction de BRP. M. Martel affirme que les métaux ne représentent que 10% des coûts des matériaux nécessaires à la fabrication des produits de BRP.
Le chef de la direction financière a également mentionné que la société avait des ententes à long terme avec ses fournisseurs, ce qui l’isolait des effets des variations à court terme du prix des matières premières.
4. Les moyens de faire des acquisitions
BRP a les ressources financières pour faire des acquisitions si une occasion se présente, assure José Boisjoli, le PDG. Craig Kennison, de Robert W. Baird & Co, a demandé si le programme de rachat d’actions démontrait que la société préférait déployer son capital à d’autres fins qu’aux acquisitions.
«Notre endettement est bas, répond M. Boisjoli. Si une occasion de fusion-acquisition se présente, nous aurions la flexibilité financière pour saisir les occasions», précise-t-il.
Le dirigeant a ajouté qu’il jugeait que le prix de l’action était bas. «Il y a beaucoup de potentiel pour notre action à l’avenir et pour cette raison, c’est un bon moment pour racheter des titres.»
5. Quels sont les indicateurs macro-économiques qui ont un impact?
Le taux de chômage et le marché immobilier, souligne M. Boisjoli. «Quand ses deux choses vont bien, notre industrie fait bien. Jusqu’à maintenant, le marché immobilier va bien et le taux de chômage est faible dans plusieurs pays. C’est pour cette raison que nous avons un degré élevé de confiance en nos prévisions.»
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