Plusieurs municipalités du Québec, qui réclament au gouvernement le pouvoir d'imposer des normes plus sévères pour protéger leurs sources d'eau potable, menacent d'entamer des démarches judiciaires si Québec ne bouge pas rapidement.
Les représentants de plus de 300 municipalités sont réunis samedi à Drummondville afin de définir leur stratégie.
Les membres du comité de pilotage du dossier se disent néanmoins optimistes que la nouvelle ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la lutte contre les changements climatiques, Isabelle Melançon, acquiesce à leur demande. À la suite d'une rencontre avec le comité mardi, la ministre s'est engagée à rendre une réponse dans la semaine du 9 avril.
Les municipalités veulent obtenir le pouvoir d'imposer des distances d'un minimum de 2 km entre les sources d'eau potable et les éventuelles installations gazières et pétrolières, plutôt que les 500 mètres prescrits par le gouvernement.
Gérard Jean, maire de Lanoraie et porte-parole du comité de pilotage, souligne que la demande s'appuie sur plus de 300 pages d'expertises scientifiques.
Il affirme que la ministre Melançon, dont il vante «la sincérité et l'énergie», a démontré une grande ouverture.
M. Jean rappelle que les municipalités attendent une réponse positive depuis près de 4 ans. Dans la négative, les municipalités pourraient donner le mandat à une firme de prendre des mesures judiciaires.
Récemment, la municipalité de Ristigouche a gagné son procès face à la pétrolière Gastem. Le droit de protéger les sources d'eau potable de ses citoyens lui a été reconnu par la Cour supérieure.
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