Des fraudeurs ont usé de faux profils Facebook pour hameçonner jusqu’à 300 personnes au Québec afin de leur soutirer des informations sensibles, telles que des numéros de compte et des NIP.
Le stratagème frauduleux a toutefois été arrêté, alors que l’équipe des crimes économiques de la Sûreté du Québec vient d’épingler cinq complices qui seraient impliqués dans cette affaire.
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Les Québécois pas à l’abri d’un scandale Facebook
Au total, 50 dossiers de fraude faisaient l’objet d’une enquête partout au Québec. Trois individus de Granby, Antoine Giard, Kevin Bricault et Antony Gilbert, âgés de 20 à 22 ans, ont été arrêtés et accusés de fraude. Giard et Bricault ont été accusés en janvier dernier, alors que Gilbert - qui était en Ontario - a finalement été arrêté mercredi. Il a également été accusé de fraude.
Un quatrième suspect, qui n’a pas encore comparu, a été arrêté en février. La police indique qu’il a été arrêté à la sortie de la réserve faunique des Laurentides après avoir soutiré 10 000 $ à une victime alléguée de Roberval.
Le cinquième suspect a été arrêté à Toronto cette semaine et a été libéré sous promesse de comparaître. Selon la SQ, la plupart des accusations visent des fraudes de plus de 5000 $.
Ces arrestations sont survenues à la suite d’une demande d’assistance de la Sûreté municipale de Granby, en août, pour des dossiers peu communs de fraude.
Selon la SQ, les cinq suspects pourraient avoir fait entre 200 et 300 victimes. Leurs activités malveillantes auraient fait perdre des sommes d’argent importantes, allant jusqu’à 18 000 $, à une cinquantaine de victimes d’Abitibi, de Rimouski, de Chibougamau, de Bellechasse et de la Beauce.
Des informations sensibles
«Ils se disaient propriétaires d’une compagnie en Alberta et à Halifax, et qu’ils faisaient beaucoup de profits. Pour éviter de payer de l’impôt, ils créaient des faux comptes clients. Ils déposaient alors un chèque (frauduleux) via l’application mobile dans le compte de la victime qui, à son tour, retirait la moitié de la somme pour la remettre au fraudeur et gardait l’autre moitié», explique Robert Dion, enquêteur dans l’équipe de la SQ.
La victime remettait l’argent au fraudeur allégué dans un stationnement public ou le déposait dans un autre compte. Le mal était déjà fait lorsque les institutions financières réalisaient que le chèque n’était pas valide.
«Il n’y a pas de protection pour le plaignant, car il a divulgué volontairement ses données bancaires. La victime devient responsable de sa perte», prévient l’enquêteur.
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