Wall Street a terminé en petite hausse vendredi, profitant d'indicateurs favorables et d'un relatif calme en provenance de la Maison-Blanche, à quelques jours d'une réunion importante de la banque centrale américaine (Fed).
La Bourse de Toronto a clôturé en hausse soutenue par son secteur de l'énergie, pendant que le dollar canadien cédait du terrain pour une quatrième séance de suite.
L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a pris 40,71 points pour terminer la séance avec 15 711,33 points.
Sur le marché des devises, le dollar canadien s'est négocié au cours moyen de 76,41 cents US, en baisse de 0,32 cent US par rapport à son cours moyen de la veille.
Selon les résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, s'est apprécié de 0,29%, ou 72,85 points, à 24 946,51 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a terminé près de l'équilibre en prenant 0,25 point à 7481,99 points.
L'indice élargi S&P 500 a avancé de 0,17%, ou 4,68 points, à 2752,01 points.
Sur la semaine, le Dow Jones a perdu 1,54%, le Nasdaq 1,04% et le S&P 500 1,24%.
«Le calme relatif à Washington a permis au marché de se concentrer sur les données économiques», a noté Quincy Krosby de Prudential.
Entre départs ou rumeurs de départs et annonces d'arrivées, les nouvelles en provenance de la Maison-Blanche ont été nombreuses et ont agité les marchés cette semaine, mais elles se sont apaisées vendredi.
Deux indicateurs ont en revanche dynamisé Wall Street, une production industrielle plus élevée que prévu et un moral des ménages au plus haut depuis 2014.
Ces deux indicateurs «suggèrent une économie en bonne santé», a observé Jack Ablin de Cresset Wealth Advisors.
Les chiffres décevants des mises en chantier, en chute de 7% en février, ont en revanche un peu pesé.
Les indices ont également été soutenus par une forte hausse des cours du pétrole, portés par la crainte d'un regain de tensions géopolitiques au Moyen-Orient.
Regroupées au sein du S&P 500, les valeurs du secteur de l'énergie ont avancé de 1,01%, soit la plus forte hausse de l'indice élargi.
Hausse de taux
Les marchés ont désormais le regard tourné vers la réunion de la banque centrale américaine (Fed) mardi et mercredi, au cours de laquelle une hausse de taux d'un quart de point est «largement anticipée», selon Mme Krosby.
«Ce qui est surtout important pour les marchés mondiaux ce sont les projections économiques et la perspective de hausses de taux qui seront évoqués», a-t-elle ajouté.
Le marché obligataire se tendait un peu, le taux de la dette à 10 ans des États-Unis s'affichant à 2,845% contre 2,828% la veille, et celui à 30 ans à 3,076% contre 3,058% jeudi soir.
Parmi les valeurs du jour, Wells Fargo a baissé (-1,64% à 55,90 dollars). L'enquête du ministère de la Justice sur l'ouverture de 3,5 millions de comptes fictifs par la banque est désormais élargie à l'activité de gestion de fortune et d'actifs alors qu'elle ne concernait jusqu'ici que la banque de détail, a indiqué le Wall Street Journal.
Le joaillier Tiffany a chuté (-5,06% à 97,51 dollars) après avoir fait état de prévisions prudentes pour 2018 suite à des ventes trimestrielles décevantes.
L'équipementier sportif Nike a reculé (-0,72% à 65,91 dollars) après avoir annoncé jeudi le départ surprise de Trevor Edwards, jusqu'alors considéré comme un potentiel successeur au PDG actuel Mark Parker, et reconnu, sans toutefois faire de lien direct, que des agissements «contraires à ses valeurs» avaient été signalés au sein de l'entreprise.
Ford a avancé de 0,72% à 11,15 dollars. Le constructeur automobile a annoncé qu'il maintiendrait son programme de 10 milliards de dollars de réduction de ses coûts en dépit des taxes douanières imposés par l'administration Trump sur l'acier et l'aluminium, qui représentent les deux tiers de ses dépenses en matières premières.
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