Les employés d'entretien de la Société de transport de Montréal (STM) ont voté dimanche dans une proportion de 98 % en faveur d'un mandat de grève illimitée à être appliqué à une date ultérieure si jugé nécessaire.
« Depuis le début, la STM dit ne pas vouloir négocier sur la place publique, dit Gleason Frenette, président du Syndicat du transport de Montréal dans un communiqué. Mais on voit bien que depuis près de deux mois, elle ne se gêne pas pour étaler ses positions et ses petits malheurs dans les médias. Elle répète à qui veut l'entendre que ça n'avance pas. C'est sûr que ça n'avance pas, la STM est arrivée à la table avec un cahier de demandes surchargé, dont la majeure partie porte sur des reculs. »
Il y a deux semaines, les 2400 membres du syndicat des employés d'entretien avaient annoncé le début d'une grève des heures supplémentaires de six jours.
Au début du mois, les quelque 4500 membres du syndicat des chauffeurs d'autobus et opérateurs de métro avaient voté à 99 % pour un mandat de grève générale illimitée à être déclenchée si l'impasse persiste dans la négociation de leur contrat de travail.
Le coeur du problème concerne les heures supplémentaires et la privatisation de certaines activités présentement réalisées à l'interne, note le syndicat.
Les conventions collectives de quatre des six syndicats de la STM sont échues depuis janvier dernier.
La STM compte plus de 9700 employés, répartis dans six syndicats. Près de 1,2 million de déplacements sont assurés en moyenne chaque jour par les services d'autobus et de métro à Montréal.
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