Revenir en politique serait difficile pour l'ex-Dragon maintenant que Téo Taxi a mis la clef sous la porte, engloutissant des millions, au grand dam des chauffeurs payés à l’heure, Gros-Jean comme devant sous zéro...
Cela dit, il n’y a rien d’impossible chez nous. Un revers, même le plus spectaculaire, ne défait pas une vie...
Alors un retour au PLQ, comme chef, pourquoi pas? Les libéraux se sentent si seuls que Taillefer ne serait pas de trop au salon funénaire...
Et puis, les Québécois en ont vu tant et tant de ces mésaventures, des pertes mirobolantes, des milles et des cents perdus par ses instances, aussi nombreuses que généreuses; les subventions, après tout, ça ne prendra toujours que des formulaires et de la patience...
Quand ce n’est pas la Grosse Caisse qui tombe des nues avec son portefeuille, c’est Investissement Québec qui refait ses soustractions.
Ou c’est l’inénarrable MTQ qui prend une débarque, le sympathique Malamanché des Transports du Québec qui multiplie ses emprunts ou ses liquidités, selon les avis, les ordres ou les amis...
Ils en ont vu tant et tant, les Didace, qu’ils n’espèrent plus qu’une chose : qu’on leur foute la paix. Et qu’on leur laisse la moitié d’une paye, ce qui est déjà mieux que rien au pays de la réduction continue du revenu disponible...
Non, M. Taillefer, malgré ses talents et ses futurs exploits, il vaudrait mieux pour lui qu’il se fasse oublier. Qu’il se fonde dans le paysage, comme un nid-de-poule rue Sainte-Catherine. Peut-être pourra-t-il repasser l’Halloween quand les libéraux voudront reprendre le pouvoir, ça dépendera de Mme Rizqy... Mais en attendant, les coeurs ne seraient pas à la complaisance...
Présentement, ce serait l’enfer sur terre pour l’ex Dragon. Si tôt qu’il lèverait le nez, il se trouverait quelque méchante langue pour dire qu’il a coûté assez cher, qu’on ne veut plus le revoir.
Et puis, si la paix sociale compte toujours à ses yeux, il doit attendre des jours meilleurs...
Ou qu’il fasse comme Philippe Couillard, qu’il file en Afrique quelque part, là où les taxis sont nombreux et polluants mais les possibilités infinies, surtout dans le porte à porte...
De toute manière, la présidence de la dernière campagne électorale du Parti libéral du Québec lui a suffi. Au PLQ aussi, il a suffi...
Ce parti qui avait survécu à tant de calamités s’est retrouvé lessivé sauf évidemment dans son territoire non cédé du West Island...
Pour une présidence, c’en fut toute une. Flamboyante, sinon flambée tout court!
Pourtant, M. Taillefer avait le profil de l’emploi : des médias, une influence, une vision, des idées et des millions. Mais quatre mois après les élections, Téo Taxi met la clef dans la porte et les millions sont dépensés. Chiche alors!
C’est Caroline Néron qui doit se demander maintenant si l'ex partenaire des Teamsters aura doit à son audience papale. S'il fera face à la musique dominicale. Ce sera l'occasion aussi d'apprécier l’égalité homme/femme...
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