Banque Laurentienne : le syndicat accepte l'offre de la partie patronale - Le Journal de Montréal

Les employés syndiqués de la Banque Laurentienne, sans contrat de travail depuis le mois de décembre 2017, ont accepté dimanche la dernière offre de la partie patronale.

Lors d’une assemblée générale, le Syndicat des employées et employés professionnel-les et de bureau a expliqué l’offre aux 671 membres présents – sur un total de 1200 - avant que ceux-ci ne soient appelés à voter.

C’est dans une proportion de 81 % qu’ils ont approuvé la proposition de la Banque.

Le syndicat a mentionné en fin d’après-midi dans un communiqué dévoilant le résultat du vote qu’il avait décidé de ne faire aucune recommandation sur l'offre.

«Autrement dit, il n'a conseillé ni son rejet ni son acceptation, a mentionné le SEPB. La section locale s'en est plutôt remise à la décision de l'assemblée générale.»

En cas d’impasse dans le dossier, le syndicat craignait un lock-out de la part de l’employeur.

L’offre finale de l’employeur avait été déposée le 1er mars, soit deux jours après l’annonce de l’abolition de 350 emplois, ou 10 % de l’effectif, dans son secteur des Services aux particuliers, au cours des 12 prochains mois.

«Nous prévoyons que ces mesures permettront de générer des économies de coûts sur une base continue pour améliorer notre efficacité», avait expliqué la Banque en annonçant les mises à pied le 27 février à l’occasion de la publication de ses résultats du premier trimestre.

Le syndicat avait alors déploré la décision.

«La banque annonce un bénéfice net de 40,3 millions $ pour le dernier trimestre et la suppression de 350 postes, allez expliquer ça aux travailleuses mises à pied, avait affirmé Kateri Lefebvre, directrice exécutive du SEPB-Québec. Encore une fois la priorité est de rassurer les actionnaires au mépris des employées.»

Environ 29 % des employés de la Banque Laurentienne sont syndiqués. Les employés syndiqués travaillent dans les succursales ou au siège social de l’institution à Montréal.

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