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Les travailleurs de résidences privées pour aînés veulent l'intervention de Québec - TVA Nouvelles

Des travailleurs de résidences privées pour personnes aînées et des élus de l’opposition interpellent le gouvernement caquiste pour qu’il impose des conditions de travail «minimales» dans ce secteur d’activité. 

À l’heure actuelle, selon des estimations syndicales, des milliers de préposées aux bénéficiaires ou aux services auxiliaires (entretien ménager, cuisines, etc.) gagnent moins de 15$ de l’heure dans ces entreprises au Québec, ce qu’ils jugent insuffisant.    

L’argument de certaines résidences privées, voulant que le personnel soit rémunéré selon la compétence et l’expérience, ne tient pas la route, a soutenu dans un langage coloré la présidente du Syndicat québécois des employés de service (SQEES-FTQ), Sylvie Nelson, mardi.    

«C’est écœurant de dire ça! C’est débile, ça n’a pas de bon sens [de ne] pas être capable de payer du monde 15 piastres de l’heure pour prendre soin des aînés qui ont travaillé toute leur vie», s’est-elle exclamée devant des appartements privés pour personnes âgées sur le chemin Saint-Louis à Québec.    DOMINIQUE LELIÈVRE

 Au moment où la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, dévoilait le concept des maisons des aînés, quelque 375 travailleurs de quatre résidences privées de Québec, Anjou et Saint-Jean-sur-Richelieu entamaient une grève pour attirer l’attention des élus sur leurs conditions.    

Cette grève se poursuivra jusqu’à samedi pour la plupart des complexes touchés. Les services essentiels sont maintenus et l'impact est faible pour les résidents, selon le syndicat. Des planchers seront lavés moins fréquemment ou les menus seront moins élaborés, a-t-on donné en semple. Dans les faits, les grévistes assumeront entre 80 et 90% de leur tâche.    

Les syndiqués réclament que les salaires à l’embauche passent à 15$ de l’heure et une augmentation minimale de 1$ par année pour un contrat de trois ans. Ils demandent que le gouvernement, par décret de convention collective, impose certaines conditions de travail au secteur privé.    

«Je trouve que l’on est sous payés. On veut avoir un salaire un peu plus haut. Ce n’est pas grand-chose, il me semble, ce que l’on demande», a fait valoir l’une des grévistes, Nancy Lafond, une préposée à l’entretien de 50 ans.    

Il est à noter que les maisons des aînés remplaceront principalement des CHSLD. Quelques centaines de places seront confiées à des établissements privés conventionnés, une formule hybride entre les CHSLD et les établissements purement privés.    

Le SQEES-FTQ est toutefois d’avis que le gouvernement «finance indirectement les propriétaires» privés par des crédits d’impôt offerts aux locataires, par exemple, et qu’à ce titre, il a droit de regard sur les conditions d’emploi qui y prévalent.    

Les syndiqués ont reçu l’appui du député solidaire d’Hochelaga-Maisonneuve, Alexandre Leduc, et du député péquiste de Bonaventure, Sylvain Roy.     DOMINIQUE LELIÈVRE

«Aujourd’hui, c’est particulièrement indécent d’entendre la ministre des Aînés annoncer 2,5 G$ pour 2500 places en CHSLD et en résidences privées dans un contexte où ils ne réfléchissent pas à améliorer les conditions de travail des gens qui vont s’occuper des résidents dans ces endroits-là», a déclaré M. Roy.

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