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Gâchis en vue - Le Journal de Montréal

Qui l’eût cru ! Lors de sa nomination en février 2015, Alain Bellemare devait mettre en place une stratégie visant à redonner à Bombardier un nouvel élan, tout en redressant sa situation financière.

Le fleuron de la famille Beaudoin-Bombardier venait de boucler l’année 2014 avec un volume d’affaires de 20 milliards $ US. Cinq ans plus tard, le volume d’affaires a chuté de 4 milliards, à 15,8 milliards $ US. Mais il y a pire. Bombardier risque de devenir bientôt l’ombre d’elle-même. Et ce, après y avoir investi 3,3 milliards de dollars de nos impôts et épargnes par l’entremise d’Investissement Québec et de la Caisse de dépôt et placement.

Démantèlement

Après s’être départie de plusieurs actifs dans le secteur aéronautique (notamment la C Series et CRJ) voilà que selon le Wall Street Journal Bombardier tente présentement de vendre les actifs restants de sa division aéronautique, soit les avions d’affaires, dont la famille d’avions Global. Des négociations sont en cours avec la société américaine Textron.

Parallèlement à ces négociations, Bombardier, comme on sait, est également en pourparlers avec Alstom pour tenter de lui vendre sa division de Bombardier Transport.

Une chose est claire : Bombardier a tellement besoin d’argent « neuf » pour alléger son énorme dette de 9 milliards $ US que le PDG Bellemare et la famille Beaudoin-Bombardier (les actionnaires de contrôle) ne semblent pas voir d’autres solutions que de procéder à la vente d’au moins une des deux grosses divisions.

Ce qui permettrait de récupérer une portion des milliards dont ils ont besoin pour réduire l’immense dette de Bombardier. Les experts évaluent actuellement Bombardier Transport autour de 5 à 6 milliards $ US et Bombardier Aéronautique à environ 7 milliards $ US. Dans un cas comme dans l’autre, le Québec va sortir grandement perdant de la « vente de feu » de Bombardier alors que des milliers d’emplois risquent de s’envoler. 

Pendant ce temps-là, Alain Bellemare continuera d’être grassement payé.

Ski-Doo 

Le démantèlement de Bombardier a commencé en 2003, sous la haute direction de Laurent Beaudoin. L’illustre famille Beaudoin-Bombardier avait décidé de « privatiser » la division des produits récréatifs (Ski-Doo, Sea-Doo, Can-Am, etc.), c’est-à-dire BRP.

À qui a-t-on vendu BRP ? À un petit groupe d’investisseurs, dont la famille Beaudoin-Bombardier, elle-même. 

Le hasard faisant bien les choses : l’illustre famille fait fortune avec BRP. 

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