Après les côtes levées et les ailes de poulet, La Cage s’apprête à vendre son cidre québécois en épicerie et pourrait imposer sa marque de bière sur les tablettes, a appris Le Journal.
« D’ici l’été prochain, on devrait pouvoir vendre en épicerie notre cidre Rabaska, développé avec le producteur québécois de Mont-Saint-Hilaire Vergers Petit & fils », a dit au Journal Jean Bédard, PDG du Groupe Sportscene, après son assemblée hier à Boucherville.
La Cage sert déjà ce cidre québécois en restaurant, mais elle veut l’offrir en épicerie. Mais même si la marque Rabaska lui appartient, elle n’apposera pas son logo sur la bouteille pour garder son « côté artisanal ».
Soif de bière
« On travaille aussi sur une bière québécoise “différente” qui porterait nos étendards et que l’on pourrait distribuer en épicerie », avance Jean Bédard, grand patron du Groupe Sportscene, valorisé à plus de 42 M$ à la Bourse de Toronto.
En plus du cidre et de la bière, M. Bédard a aussi le goût du vin. Une fois encore, il souhaite valoriser notre terroir. Il s’est donc associé à un vigneron d’ici pour qu’il lui prépare un vin concocté à partir de nos cépages.
« On va avoir une cuvée spéciale exclusive faite par un producteur québécois en restaurant, mais on n’est pas encore en discussion pour l’épicerie », précise M. Bédard, peu chaud à l’idée de vendre son vin dans les supermarchés.
Selon le vice-président innovation et image de marque, et chef vedette de l’entreprise, Louis-François Marcotte, il faut valoriser davantage nos produits.
« Il faut croire en ce que l’on a ici. Des fois au Québec, on a de la misère à faire ça », laisse-t-il tomber.
Pour poursuivre son expansion, le Groupe Sportscene s’est payé en décembre dernier le restaurant Moishes... avec ses produits comme des cornichons, des côtes levées et de la salade de chou.
Quand on lui demande s’il a peur que ses clients se mettent à bouder ses restaurants s’ils peuvent retrouver ses produits en épicerie, Jean Bédard ne se montre guère inquiet.
À la fin du mois, le Groupe Sportscene ouvre d’ailleurs sa nouvelle bannière À Domicile.
La Québécoise, qui possède aussi P.F. Chang’s et les restaurants L’Avenue, vient également de se lancer dans la livraison à domicile avec Uber Eats.
Bons résultats
Hier, l’entreprise a présenté ses résultats du premier trimestre de l’exercice 2019 marqués par une hausse de 2,7 millions $, ou 11 % des ventes, passées de 25,3 M$, en 2017, à 28 M$, l’an dernier.
Au total, les ventes sont passées de 120,5 M$, en 2017, à 128 M$, l’an dernier, en augmentation de 7,5 M$, équivalent à 6 %.
L’an dernier, ses profits ont doublé pour s’établir à 3,1 M$, comparativement à 1,5 M$, en 2017.
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