Le gouvernement Legault rejette l’hypothèse selon laquelle indexer les tarifs d’électricité à l’inflation coûtera plus cher aux Québécois que de compter sur l’expertise de la Régie de l’énergie.
« Moi, je n’adhère pas à ces conclusions », a indiqué le ministre de l’Énergie, Jonatan Julien, mercredi, en réaction à une étude de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) publiée le même jour.
Selon le chercheur de l’IRIS Jean-François Blain, geler les tarifs d’Hydro-Québec en 2020 et les augmenter selon l’inflation les quatre années suivantes – comme prévu dans un projet de loi déposé en juin – pourrait coûter 500 millions $ de plus aux clients d’Hydro que si la Régie avait fixé les prix.
Une hypothèse de l’organisme de gauche qu’a rejetée le ministre Julien, notamment parce qu’« au cours des 15 dernières années, la hausse [des tarifs] a été un peu supérieure à l’inflation ».
Prévisibilité
Il a par ailleurs réitéré que d’ajuster les tarifs à l’inflation permettra aux clients de mieux prévoir leur budget, tout en forçant Hydro-Québec à « gérer le risque » quant à d’éventuels imprévus.
Bien qu’il ne partage pas l’opinion du chercheur, M. Julien a tout de même montré une certaine ouverture sur la question.
« On va avoir l’occasion lors des consultations [du projet de loi 34] de discuter et de vider ces questions-là », a-t-il indiqué.
Quant aux 500 millions $ issus du compte d’écart de rendement, qui doivent être remis aux Québécois dès janvier, le ministre a admis que le montant « aurait pu » être remis de toute façon aux clients au cours des prochaines années.
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