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Confusion et panique à bord de l'avion Icelandair

Les passagers du vol FI688 de la compagnie Icelandair ont subitement ressenti la chute de leur avion, vendredi soir, alors que leur appareil atterrissait d’urgence à Bagotville. Panique et confusion ont été ressenties par les 155 passagers, alors qu’ils ne comprenaient pas ce qui se passait avec leur Boeing 757.

« C’est à ce moment-là que le cerveau se met à travailler, et c’est très difficile de ne pas paniquer ! Ma fille n’arrêtait pas de pleurer », a laissé tomber Christie Matthews, en anglais, une mère de famille écossaise qui revenait d’un voyage d’affaires avec sa famille. Elle a été rencontrée par Le Quotidien à l’hôtel Delta. Tentant de garder son calme le plus longtemps possible, l’Écossaise a avoué que cela avait été très éprouvant. « Nous avons été de longues minutes sans savoir ce qui se passait. Les membres de l’équipage ne nous parlaient pas. Ensuite, ils nous ont dit que nous devions atterrir d’urgence, à cause d'un bris, par mesure protocolaire », a-t-elle expliqué.

Un autre passager, lui aussi d’Écosse, a avoué avoir été très confus, lors de l’atterrissage. Alors qu’il avait été endormi tout au long du voyage, Iain Mitchells s’est fait réveiller brusquement par sa femme, alors que l’avion amorçait sa descente au Saguenay. « Je pensais que j’avais dormi très longtemps et que nous étions enfin arrivés en Islande. Et, c’est là qu’ils nous ont annoncé que la fenêtre du cockpit s’était brisée. J’avais beaucoup de questions et peu de réponses », s’est exprimé l’homme, rencontré à son hôtel. Malgré la confusion, les deux passagers étaient surtout soulagés que tout le monde soit sain et sauf. Rappelons que le vol FI688 est parti de l’aéroport d’Orlando en Floride vendredi soir à destination de l’aéroport de Keflavik, situé à Reykjavik, la capitale de l’Islande.

Puisqu’il n’y avait pas de services douaniers à l’aéroport de Bagotville, les passagers ont dû attendre plus d’une heure avant de pouvoir enfin sortir de l'avion. Ensuite, ils ont été transportés vers trois différents hôtels de la ville vers 2 h, samedi matin. Ils avaient encore beaucoup de questions quant à leur retour. 

Iain Mitchells, en compagnie de sa femme Audrey Mitchells et de leur fils Innes Mitchells, était surtout heureux qu'il n'y ait pas eu de blessé dans cette histoire.

Toujours confus pour leur retour 

« Je sais que nous allons reprendre un avion dimanche matin vers 7 h 45, à Québec, mais nous ne savons pas comment nous allons nous rendre là-bas », a précisé M. Mitchells, qui attendait patiemment des nouvelles d’Icelandair, avec sa femme et son garçon dans le lobby de l’hôtel. Ce serait par messagerie électronique que la compagnie aérienne partagerait les informations avec ses clients. 

Mme Matthews, quant à elle, avait reçu des nouvelles différentes. Elle a confirmé qu’elle prendra un vol à 20 h 30 samedi soir, de Bagotville, sans vraiment savoir où celui-ci la mènerait. Selon les informations obtenues par Le Quotidien à l’aéroport de Bagotville, un avion d’Icelandair viendrait chercher tous les passagers plus tard en soirée samedi. Quant à l’avion endommagé, il repartirait dimanche matin.

La compagnie Icelandair a confirmé au Quotidien que tous les passagers du vol FI688 repartiront de Bagotville samedi à 20h10 et iront directement à leur destination initiale, soit l'aéroport de Keflavik en Islande.

Services douaniers

L'Agence des services frontaliers du Canada n'a pas donné d'informations au Quotidien concernant la procédure faite pour offrir le service de douanes internationales à Bagotville, mais sera en mesure de le faire lundi. « Il faudrait que ça soit une urgence pour que nous vous répondions, et pour l'instant, tout est contrôlé », a affirmé Jacqueline Boily, chargée des communications pour l'Agence des services frontaliers du Canada.

Ville de Saguenay comme facilitateur

Ce ne serait pas la première fois qu'un avion aurait atterri en urgence à l'aéroport de Bagotville, a confirmé Ruth Vandal, directrice des communications et du marketing pour Promotion Saguenay. « Le rôle de la Ville dans ce cas-là est d'être facilitateur, et offrir nos services pour aider. On ne prend rien en charge, c'est la compagnie aérienne qui doit s'en occuper », a expliqué la directrice.

Iain Mitchells a profité de son cours court séjour au Saguenay pour lire le journal Le Quotidien.

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