Plusieurs milieux de travail sont aux prises avec une augmentation constante du prix des médicaments, ce qui met à mal les régimes d'assurance médicaments. Si rien n'est fait bientôt, on fera face à une véritable crise, estime le président de la FTQ, Daniel Boyer.
La situation que vivent les régimes d'assurance médicaments n'est pas sans rappeler celle des régimes de retraite, il y a quelques années, alors que des employeurs se plaignaient de ne plus être capables d'assumer leurs obligations et ont dû prendre des mesures draconiennes.
Au cours d'une entrevue avec La Presse canadienne, lundi, le président de la plus grande centrale syndicale du Québec a voulu tirer la sonnette d'alarme, parce que le problème va en s'amplifiant.
Un des problèmes vient de l'existence d'un système hybride comptant à la fois un régime public d'assurance médicaments et des régimes privés. Cette coexistence empêche de faire des économies d'échelle en obtenant une masse critique pour négocier de meilleurs prix. Les régimes privés paient des honoraires en pharmacie plus élevés que le régime public.
Pour M. Boyer, la solution passe par un régime universel et entièrement public, qui permettrait de générer des économies de 3 milliards.
La FTQ tiendra justement, mardi et mercredi, un colloque sur les régimes d'assurance médicaments qui réunira 400 personnes, à Laval.
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